Projet Urbain, ZAC Bongraine

Le site est aujourd'hui perçu comme enclavé. En réalité, de nombreux points d'accroches existent et permettent de développer les mobilités, à la fois carrossables et douces.

. L'accroche locale du parc est d'une grande importance car il convient d'ouvrir cet espace au maximum de riverains. Ainsi, les trois grands axes présentés ici sont enrichis par de nombreux accès complémentaires (notamment la passerelle).

. Le parc ainsi accessible s'ouvre tout autant sur Aytré qu'en direction de La Rochelle. Il participe également à une ambiance commune et cohérente entre les différents modes d'habiter, de l'individuel au collectif.

. L'opération peut ainsi être perçue comme un prolongement du tissu urbain existant qui mène au parc.

. L'accroche locale du parc est d'une grande importance car il convient d'ouvrir cet espace au maximum de riverains. Ainsi, les trois grands axes présentés ici sont enrichis par de nombreux accès complémentaires (notamment la passerelle).

L'ODONTITE DE JAUBERT

L'odondite de Jaubert est une plante rare et exigeante en ce qui concerne son milieu. Son développement sur le site est probablement dû aux transformations du sol qui a été engendré par les fouilles archéologiques, laissant un sol rocheux, pauvre, idéal pour son développement.

Des mesures compensatoires sont engagées pour préserver cette espèce, à la fois sur site et ex-situ. L'opération de dépollution sera une occasion de préparer les 4.05 hectares de sols favorables à son développement, dans l'objectif d'atteindre les 7 000 pieds.

L'EUPHORBE DENTEE

L’euphorbia serrata a été identifiée sur site. Elle peut être déplacée proche de l’odontite car elle se développe dans un milieu similaire. Contrairement à l’odontite, elle ne doit pas être fauchée annuellement.

Une méthode doit être mise en place pour garantir sa pérennité.

L’azuré du serpolet est un insecte lépidoptère faisant partie de la famille des Lycénidés. Cette espèce s’observe généralement sur les pelouses sèches rases, les prairies maigres, les friches herbeuses et les ourlets, ainsi que dans les lisières et bois clairs.

Les zones de compensation sur le site : conserver et augmenter le milieu des espaces protégés

La ZAC Bongraine bénéficie d’une localisation idéale dans la continuité de la ville existante, La réalisation de l’écoquartier de Bongraine s’inscrit dans un objectif de croissance démographique du territoire rochelais et dans une optique «zéro carbone». L’orientation principale du projet vers le sud concourt à indiquer la direction de la mer et invite à s’inspirer de cette proximité littorale dans les ambiances architecturales et paysagères du nouveau quartier. Nous proposons un parti bioclimatique fort, avec une densité qui laisse respirer le sol; une transition douce des hauteurs de l’avenue Salengro;  des espaces paysagers et publics fédérateurs (le parc et la coulée verte); une programmation mixte qui permet une implication populaire; et une perméabilité piétonne.

Le soin apporté aux débats préalables à la conception de l’écoquartier Bongraine a permis d’aboutir à une première version du plan guide à la fois très partagée et très ambitieuse, où des choix clairs ont été faits et dont les lignes de force se lisent sur le plan masse : un fort parti pris bioclimatique : une trame urbaine orthogonale, orientée est-ouest, présentant une grande façade au sud; une densité qui laisse respirer le sol; un travail sur les hauteurs qui ménage une transition douce de l’avenue Salengro au parc; un quartier qui s’articule autour d’espaces paysagers et publics fédérateurs : le parc et la coulée verte, qui se diffusent jusque dans les cœurs d’îlots et au-delà des limites de la ZAC; une programmation qui permet une implication populaire et une diversité possible des modes d’habiter et de pratiquer les espaces ouverts; un renforcement des centralités de commerces et d’équipements qui favorise l’intensité urbaine et encourage les déplacements doux; une perméabilité piétonne dans l’ensemble du quartier jusqu’à l’intérieur des macro lots.

Une des ambitions fortes du projet de Bongraine est la proposition de programmer des communs de quartier, avec et pour les futures habitants et au-delà, mais aussi l’accompagnement dans la mise en œuvre de ces divers objets partagés.  Au-delà d’un enjeu de vivre ensemble et de convivialité, ces communs ont pour but d’impliquer les habitants dans la gestion écologique du quartier qui, pour être efficace et durable, passe nécessairement par une appropriation réelle de leur lieu de vie, c’est-à-dire par la prise en compte de leurs attentes, envies et initiatives.